L'ATTAQUE DE PEARL HARBOR
L'amiral Japonais, Nagumo, reçu l'ordre d'attaquer le 1er décembre 1941, le 3, il ravitailla sa flotte. Il décidé d'accroître la vitesse de ses navires, rien n'y personne n'était au courant de sa présence si prés des côtes américaines. Nagumo ne choisit pas hasard la date du 7 décembre, il voulait que la surprise soit totale, or le 7 décembre 1941 était un dimanche, de plus, il décida que l'assaut sera lancé à l'heure du déjeuner. Le seul point noir pour les Japonais avait été d'apprendre la veille de l'attaque qu'aucun porte avions US n'étaient à Pearl Harbor. Mais les japonais n'étaient pas si triste que cela, car ils savaient que les navires américains importants comme des cuirassés, des croiseurs se trouvaient à Pearl.
Aux premières heures du jour, le 7 décembre 1941, 4 appareils de type Aichi E13A dit "Jake" s'envolèrent des croiseurs d'escorte pour une reconnaissance de l'objectif. Pendant ce temps, sur les différents ponts d'envol des porte avions japonais, on préparait les vagues de bombardiers et de chasseurs qui devaient déferler sur les navires américains. Vers 6 heures du matin, la première vague fût prête, 183 appareils étaient en l'air, tous en formation de combat, sans le moins anicroches. Les Japonais arrivèrent sur zone assez rapidement et les premiers matelots américains à les apercevoir n'en croyaient pas leurs yeux. Un peu moins de 200 appareils en formation et en approche était pour beaucoup un spectacle incroyable. Les radars américains avaient bien détecté l'arrivée de cette masse d'avions mais personne ne croyaient à ce que disait les radars, de plus, pourquoi une attaque alors que les Etats-Unis étaient en paix avec le Japon. Certes les relations étaient tendus mais aucune déclaration de guerre n'avait eu lieu.
Les autres bâtiments qui étaient dans le sillage de l'Arizona, subirent un sort quasi identique, le West Virginia reçu 6 torpilles, le California, quant à lui reçut 2 torpilles est commença à couler par l'arrière. Le mazout transformait la mer en une surface où les matelots brûlaient vifs. Le Nevada qui était au début de la ligne fût l'un des rares à se mettre en route, mais il alla s'échouer après l'arrivée de la seconde vague. Le California reçut encore plusieurs coups au but. Même le Pennsylvania qui était en dock fût touché. Les américains commençaient à se ressaisir quant la deuxième vague arriva, son attaque fût beaucoup moins facile, la défense américaine s'était réveillée, dans tous les sens du terme d'ailleurs.
Un peu avant 8 heures du matin, l'enfer se déchaîna sur Pearl Habor. La première vague, nous l'avons dit précédemment était composé de 183 appareils, 40 avions torpilleurs, 51 bombardiers en piqué, 49 bombardiers, le reste
est composé de chasseurs de protection. Les américains n'ont pas le temps de riposter. Le peu de riposte est inefficace mais surtout elle est désordonnée, la surprise et la panique ont atteint les soldats américains présents. Des bombardiers s'occupent des aérodromes alentours, ils s'en occupent tellement bien que prés de 200 appareils américains seront détruits au sol, et pas moins de 150 seront en plus endommagés au point de ne pouvoir prendre l'air.
Pendant ce temps, dans le port, 7 cuirassés américains plus leurs navires d'accompagnement avaient été repérés par l'aviation nippone. Ces cibles étaient immobiles, sans aucune défenses, les torpilles lâchées, il n'y avait plus qu'à constater les dégâts. Après 10 minutes d'attaques, une énorme explosion troua l'espace, L'Arizona avait été touché déjà plusieurs fois, mais une bombe toucha les soutes à munitions. Plus de 1 000 marins américains périrent. Ceci resta à jamais gravé dans la mémoire des américains.
Le dimanche 7 décembre 1941, la flotte américaine du Pacifique était au repos, ses matelots étaient pour beaucoup en permissions, en somme une belle journée s'annonçait. Les Japonais avaient quant à eux pris une décision : couler les portes avions américains dans leur sanctuaire de Pearl Harbor. Ils connaissaient, grâce à leurs services secret, les emplacements, les pistes aux alentours, les dispositifs anti-aériens…. De plus, ils savaient que les américains n'attendaient aucune attaque.
Pour réussir une telle mission, les Japonais ont étudié beaucoup de possibilité mais une seule retint leur attention, la concentration de bombardiers, or Pearl Harbor était trop éloigné pour un bombardement classique. La conclusion était évidente, les portes avions Japonais serviraient de bases avancées, tandis que le maximum de bombardiers seraient embarquées à leur bord. L'escadre japonaise été rassemblée, dans le plus secret, dans un endroit retiré et éloigné de la base américaine, c'est pour cela qu'un grand nombre de navires ravitailleurs ont été rassemblés, eux aussi, à cet endroit, au large des Kouriles. Partis le 26 novembre 1941, les japonais choisirent une voie d'accès par le nord, celle-ci leur offrait une relative protection avec le brouillard et le mauvais temps qui y régnait. Sans compter, que ce trajet était éloigné des routes habituellement utilisées et il offrait l'ultime avantage, être hors de portée des avions de patrouille américains qui venaient de Midway. Pour conclure cette approche, les Japonais avaient dépêché des sous-marins pour une reconnaissance en profondeur.